dimanche 6 janvier 2008

PROGRAMME DEL'URSS POUR UTILISER LES INDEPENDANTISMES COLONIAUX




CITATIONS - FICHE DE DOCUMENTATION




"....influence] profonde qu'exerce chaque jour sur le comportement des populations d'Afrique du Nord cette imprégnation des doctrines, des pratiques et aussi des mystiques issus de la Religion du Prophète.
JACQUES SOUSTELLE

LUTTE CONTRE LE PROGRESSISME CHRETIEN : LETTRE AU JOURNAL LA CROIX PAR 5 CLERCS



CONFERENCE 4 - POSSIBILITE DE REPONSE DE l'OCCIDENT FACE A LA GUERRE PSYCHOLOGIQUE ALGERIENNE



3e CONFERENCE - 2e partie : LA PROPAGANDE AMERICAINE




3e CONFERENCE -1e partie : LE TOTALITARISME PROPAGANDISTE AMERICAIN







2e CONFERENCE : SUITE = 2e partie




2e CONFERENCE - 1e partie : LA MANIPULATION DES FOULES EN URSS ET EN ALLEMAGNE HITLERIENNE




samedi 5 janvier 2008

1e conférence - 2e partie : LES FACTEURS SOCIOLOGIQUES POUR LA DOMINATION DES ESPRITS

FACTEURS SOCIOLOGIQUES

2e conférence : les FACTEURS SOCIOLOGIQUES DE LA GUERRE PSYCHOLOGIQUE

RAPPORTS MASSE ‑ INDIVIDU


Le problème de la guerre psychologique est celui des rapports entre masse et individu.

a)‑La seule opposition à une société "massive" est la société organique.

La Guerre Psychologique n'est pas applicable aux communautés solides ou naturelles.

b). Or la société composée de groupes organiques naturels est en voie de disparition, d'où le fait moderne d'une phase transitoire :
-atomisation de la sociétés

-L'individu, livré à lui-même, n'est plus enfermé dans le cadre des institutions anciennes. La vie moderne voit le passage de l'économie cantonale (marché), ou provinciale, à la collectivisation de l'économie nationale (grandes firmes),

-Les points extrêmes qui demeurent aujourd'hui sont la famille et la Patrie. Cependant ces valeurs ne sont plus généralement admises. Ainsi la Patrie n'est plus admise en tant que valeur transcendante. La famille elle-même n'est plus respectée en tant que groupe immuable et inaliénable. Il y a donc érosion des valeurs anciennes.

Les groupes traditionnels évoluent pour prendre une autre forme, qui n'est pas encore précisée. En Occident, la société est actuellement dans une forme d'extrême individualisme.

Il n'y a pas rapport d'opposition entre masse et individu mais il y a rapport de compensation.

JUNG "L'homme collectif menace d'engloutir l'individu par un phénomène de compensation".

II ‑.TRAITS SPECIFIQUES DE L"HOMME DE MASSE"

1)‑ C'est un homme qui se trouve dans la solitude.

Il n'appartient plus à une structure sociale susceptible de pourvoir à tous ses besoins. Il se trouve donc seul. La famille elle‑même n'est plus. Cependant l'homme a besoin d'amour,

"PARIS, c'est magnifique, personne ne vous connaît" ‑ formule classique et révélatrice.

Le psychologue dit "l'homme ne peut pas vivre dans cet état"

L ' homme, l'individu, ne résiste pas dans la masse du métro aux heures de pointe.

Le sociologue dit "L'homme ne connaît plus la solidarité".
Le psychologue déclare : "L'homme a besoin de solidarité, l'homme ne peut vivre sans amour, il a besoin de donner et de recevoir. Exemple l'attendrissement provoqué par le bébé.

2). LA SOCIETE "SOCIALE" NOUS DONNE INDIVIDUELLEMENT DES DROITS SUR LA SOCIETE

Nous en arrivons à une absence de société. A PARIS, une enquête dans les grands immeubles révèle la disparition totale de l'esprit de solidarité.

Cette société moderne va à l'encontre du rapprochement des êtres.

Ce problème social réduit à lui-même développe la collectivisation ; c'est un élément de "massification" par isolement de l'individu.

3)- L'homme moderne est seul responsable de lui-même devant lui-même

L'Europe est déchristianisée, "désacralisée". C'est la rupture des traditions.
L'homme ne peut plus se référer à des mesures paramétriques.
Le gréco-romain avait dégagé l'individu.
Le christianisme avait dégagé la personne.

Le Beau, le Bien, le Vrai, touf cela n'est plus objectif
Ces valeurs deviennent subjectives.

Preuves : "L'Absurde""Le Révolté" "L'Etre et le Néant"Le Mur" - Mains sales"
"La Peste" : tous titres de littérature moderne qui traduisent le trouble actuel des esprits.

Or, le psychologue démontre "L'Homme n'est pas capable de répondre de lui-même parce que la massification provoque un affaiblissement de la conscience".

4)- Rupture des Traditions

Nous vivons sur des traditions ou des conséquences de traditions. Or celles-ci disparaissent et notre psychisme ne le supporte pas. On constate deux sortes de ruptures avec le passé :

a)- Rupture matérielle
ex. villes champignons logement moderne transports - vitesse.

b)- Rupture traditionnelle dans le travail
Le sociologue dit "L'homme moderne fait un travail qui ne sert plus qu'à l'alimentation de lui-même et de sa famille. Il travaille pour vivre".

Le psychologue répond : "Le travail ne peut pas être réduit à l'alimentation. Il faut que le travail permette à l'homme d'exprimer sa personnalité. Il doit trouver dans son travail une satisfaction".

Avant tout le travail doit permettre d'exprimer la personnalité (poète, peintre). Il y a donc un manque, un vide. L'homme va chercher à exprimer sa personnalité en dehors de son travail.

Avant tout le travail doit permettre d'exprimer la personnalité (poète, peintre). Il y a donc un manque, un vide L'homme va chercher à exprimer sa personnalité en dehors de son travail.

Quand l'homme "s'active" vers la double activité, il fait "une oeuvre" par opposition au "travail".
Le prolétaire est ainsi conduit à adhérer à certaines doctrines car il aura une certaine possibilité de s'exprimer dans le domaine de l'espérance. Le vide demande à être comblé.

La propagande est ainsi non seulement possible (Mais elle est "hélas" nécessaire.)
LÉNINE exprime cette intuition géniale "des individus réduits à une vie animalement, psychologiquement et moralement "privée" (privée de sens) adhèrent à ce qui dégage une certaine chaleur humaine, c'est-à-dire ce qui groupe déjà un certain nombre d'individus,".

YUNGER : "L'extrême solitude de l'individu est un des traits de notre temps, il se trouve cerné, pris par la peur qui le presse de plus en plus à la manière d'une muraille".
Donc, on constate chez l'homme de masse un vide par insatisfaction psychique.
QU'EST-CE QUE L'HOMME DE MASSE ?

- Par opposition à masse :"somme d'individus dispersés dans l'espace, mais placé, à certains égards, dans des conditions et sous des influences semblables'',...
-....On appelle foule "un simple agrégat involontaire et éphémère d'individus, provoqué occasionnellement par des circonstancesde temps et de lieu",
-.....et rassemblement "un agrégat volontaire d'individus réunis dans un dessein spécifique et menés par une idée commune".

Ainsi la masse ne suppose pas nécessairement le rassemblement des hommes.
Il y a des masses abstraites, des masses latentes, des masses agissantes.

VON WIESE
"La masse abstraite possède une structure simple, déterminée, c'est un produit social vague et inorganisé dépen'dant d'une conscience et d'un destin commun".

"La masse latente ce sont les couches sociales qui, dans le but de se défendre ou de revendiquer certains droits, sont appelées à se regrouper",

"La masse agissante est celle qui est entrée dans la lutte pour revendiquer ses droits".

L'essentiel pour télécommander l'esprit est d'avoir un anatomie
complète des masses, c'est le "Croxd Psychological situation"
qui permet l'emploi des moyens de communication avec les masses(communisme).

IV- LES CARACTERES DE "L'HOMME DE MASSE ("Mass-man") sont

1)- Imitation- la masse provoque une magnétisation réciproque des
individus.
Imitation = force motrice affective.

2)- Suggestibilité La suggestion psychique entraîne l'imitation

"n'avoir que des idées suggérées et les croire spontanées".

Exemple :Un lecteur du "Readers digest" écrit "Mr le Directeur je vous félicité d'avoir proposé telles ou telles solutions. Ce sont les miennes".

(après 4 ou 5 ans de lecture du Readers Digest).

L'homme moderne ne pense plus que par image.

Il n'adopte pas seulement des images visuelles, mais des "idées ou images organisées"

Exemple : "la paix pour 1000 ans" "Luttez pour la défense de la paîx" (mouvement de la PAix).

La conséquence est que,à notre époque, le '' perceptuel" (ouïe - vue) se substitue au "conceptuel" (pensée).
-La pensée française était autrefois la dissection des concepts.
-Mais aujourd'hui, l'homme de masse ne veut plus de concept. Chacun de nous est imprégné de masse.
-Or ce fait est contre notre nature francaise, contre notre civilisation, contre notre régime politique. JUNG dit : "La part la plus importante du psychisme de l'homme est l'inconscient. Et cet inconscient ne pense que par images".

Cela est contre notre régime démocratique.

La dictature se camoufle sous un semblant de démocratie en détruisant le régime démocratique.

Le vrai régime démocratique est fondé sur la raison, le discours (dialectique).

Or aujourd'hui l'image se substitue au concept, la raison et le discours disparaissent. On ne fait plus appel qu'à l'affectivité.

Exemple : Les élections U.S. n'ont plus rien à voir avec la démocratie.

4)- L'homme de masse cherche à s'exprimer sur un plan supérieur -

Pour combler le "vide social" l'homme de masse cherche à s'élever. -Plan des groupes ou des partis (adhésion)
-Identification 'à un chef.

En psychologie, c'est le problème de la libido, phénomène de l'attirance.

L'homme qui est faible, isolé, trouve une plus value dans l'adhésion à un groupe.

CONCLUSION

Il y a masse parce qu'il y a rupture des traditions, disparition des structures vivantes et naturelles.

Pour "l'homme de masse" ainsi placé dans le vide social,la télécommande des esprits devient possible.

vendredi 4 janvier 2008

1e conférence - 1e partie - LES PRINCIPES DE LA GUERRE REVOLUTIONNAIRE

Xe région militaire - Centre d'instruction, pacification et contre-guérilla.
LA GUERRE PSYCHOLOGIQUE
Conférence n°1

"Pourquoi la guerre psychologique est-elle possible ?"
Première partie : D'où vient la volonté de guerre ?
Deuxième partie : Facteurs sociologiques
"Les Historiens de l'avenir dirnt que le XXe siècle fut le siècle de la propagande" (Jacques Driencourt)


I./ INTRODUCTION

Messieurs, si vous le voulez bien, nous aborderons le problème de la Guerre Psychologique par quelques constatations.

Première constatation

L'Histoire, telle qu'elle nous a été enseignée, nous montre que, jusqu'à ces dernières années, le monde a évolué par l'emploi de la force pure, de la violence matérielle. On constate l'emploi de la force
- dans l'établissement des régimes politiques et dans les révolutions,
- dans les guerres de conquête.

Et, c'est ainsi que, de guerre en guerre, de guerre intérieure en guerre de conquête, le monde moderne a abouti à la dernière guerre mondiale où les apprentis dictateurs, cherchant à imposer leur volonté par la violence matérielle, ont été vaincus par la force militaire à laquelle est venue s'ajouter, in extremis, la bombe atomique.

Mais que se passe-t-il depuis 1945 ?

Il y a eu d'abord l'euphorie de la victoire.


Et puis, en 1958, 13 ans,après cette victoire, nous devons faire une seconde constatation :
Depuis 1945 il n'y a pas eu de guerre au sens propre que nous donnons à ce terme.
Il n'y a pas eu de guerre de conquête, mais des guerres internes, des guerres subversives, avec ou sans appui de l'extérieur.

Et pourtant :

90 millions d'Européens,
600 millions de Chinois ou d'Indo-Chinois,
500 millions de proches et de moyens orientaux,, sont passés dans le camp communiste.

Un milliard d'hommes, Messieurs, plus de la moitié de l'humanité, sans qu'il y ait guerre, telle que nous, occidentaux, avons l'habitude de parler de guerre, un milliard d'hommes sont passés sous l'obédience de MOSCOU.

Et bien, Messieurs , il y a donc un moyen nouveau, il y a donc, dans ce monde d'après 45, quelque chose de nouveau qui fait qu'il est possible de s'emparer de pays, de s'emparer d'hommes, sans qu'il y ait, comme autrefois, ce que nous appelons la Guerre.


Et il nous reste à faire une troisième constatation.
Puisqu'il y a domination il faut bien qu'il y ait quelque part une volonté de domination, une volonté qui cherche à s'imposer à la nôtre, une volonté de lutte.
Et pour la découvrir il nous faut remonter à cette histoire du marxisme-léninisme.
Il nous faut remonter à cette philosophie qui a engendré le marxisme léninisme.

II./D'OU VIENT LA VOLONTE DE LUTTE ?

-Le marxisme-léninisme remonte à la philosophie de HEGEL philosophe allemand du milieu du siècle dernier.

HEGEL refusant Dieu, refusant non pas le Dieu des Chretiens, le Dieu des Juifs, le Dieu des Musulmans, mais refusant toute idée de Dieu, tout concept divin, toute valeur transcendentale à l'homme.
HEGEI, se pose ces deux questions que se sont toujours posées les philosophes :

Pourquoi l'homme est-il sur la terre ?
0ù va l'homme ?

Et HEGEL découvre dans GOETHE son principe de base ; non pas le principe chrétien "au commencement était le Verbe" ; mais "au commencement était l'Action."

Et HEGEL découvre la réponse à ses deux questions à partir du jour ou il avance cette philosophie nouvelle qui est la Philosophie de l'action.

Pour HEGEL tout est action ; il déclare
L'histoire n'est pas statique. Donc le monde est forcément dynamique
L' histoire avance par bonds par luttes successives
Tout est lutte. L'Histoire est lutte.
La Vérité ne se crée que par la lutte nécessaire.

Le but de la Vie, c'est la lutte.

Ainsi tout est action. L'homme n'est qu'action. L'homme est 80 Kg de matière au service de l'action.

Et HEGEL explique le monde, explique l'Histoire par son fameux raisonnement dialectique.

Il dit dans l'Histoire il est des situations de fait, des situations qui existent. Eh bien ces situations de fait ces situations qui existent, pour savoir où va le monde, pour savoir où va l'homme, il importe de créer le contraire de ces situations et de le mettre en action, en lutte contre la situation de fait pour en créer une nouvelle.
Cette nouvelle situation de fait créera en elle-même une autre situation de fait qui entrera en lutte...etc... etc...
Les situations de fait il les appelle les thèses. Pour savoir où va le monde il peut créer les antithèses. En créant la lutte de l'antithèse contre la thèse on aboutit à la synthèse.
Et cette synthèse devient à nouveau la thèse etc...etc...
HEGEL prend l'exemple de la royauté française qui est la situation de fait, qui est la thèse.
L'antithèse c'est la Révolution.

La synthèse c'est NAPOLÉON.

Et alors, dit HEGEL, la France a trahi le sens de l'Histoire, elle n'a pas marché dans le sens de l'Histoire de créer immédiatement l'antithèse de NAPOLEON c'est à dire la République. La France est revenue en arrière en ramenant la royauté.
Et HEGEL résume toute sa théorie dans cette notion de lutte que LÉNINE transformera en notion de guerre.
Et HEGEL donne à cette lutte son premier caractèreC'est la lutte permanente parce que nécessaire, car la loi de la vie, c'est la lutte.
Et les réflexions clé HEGEL sont reprises par un de ses disciples très fidèles : ENGELS.Et ENGELS, qui est historien, en se basant sur la théorie de HEGEL, explique toute l'histoire de l'humanité, définit le "sens de l'Histoire"
Voilà donc deux philosophes qui se penchent sur un problème et qui lui donnent une solution extrèmement séduisante.Et, quand on n'approfondit pas ce problème quand on ne se rend pas compte de cette négation du point de départ du communisme qui est une erreur, un mensonge, la négation de toute valeur transcendentale à l'homme, on arrive par jeu de l'esprit à expliquer une certaine partie de l'histoire du monde.
Et les théories de HEGEL seraient depuis longtemps oubliées si, en 1850 n'apparaissait la machine, qui va bouleverser l'humanité. La machine apparait en Europe Occidentale et va créer le capitalisme. Et ce capitalisme, aussitôt qu'il est créé, au lieu de mettre la machine au service de l'homme, met l'homme au service de la machine.Et alors les penseurs, les sociologues, les moralistes se penchent sur ce problème des rapports entre l'homme et la machine. Et, dans tous les pays, de nombreuses écoles cherchent à résoudre le problème. Ce sont les grandes écoles socialistes qui commencent à naître.
En Allemagne KARL MARX est un de ces socialistes. Mais il est l'ami très cher de ENGELS, et il invente ce raisonnement sensationnel :
La situation de fait actuelle, c'est le Capitalisme.
Et le Capitalisme trahit sa mission qui est de faire progresser l'homme.
Si nous voulons faire progresser l'Histoire il faut mobiliser l'antithèse du Capitalisme.
Et l'antithèse du Capitalisme c'est le prolétariat ouvrier.
Et c'est le fameux "Prolétaires de tous les pays unissez-vous"
Et ici apparaît le nouveau caractère de cette lutte. C'est la lutte unique. Celle de tous les prolétaires contre le capitalisme. Et il les lance dans la lutte contre le capitalisme pour arriver la synthèse suivante.
Et c' est là le grand mensonge de KARL MARX, car il dit« Cette synthèse sera la dernière. »Cette synthèse réalisera la fin de l'Histoire.
Cette lutte que nous entreprenons c'est la lutte finale.Après cette dernière lutte après cette lutte entre le capitalisme dernière thèse, et le prolétariat ouvrier, dernière antithèse, il n' y aura plus, rien.
Ce sera la dernière synthèse, le paradis terrestre, para­dis que moi Karl MARX j'appelle, en ramassant un mot qui traîne à 1’époque dans les rues de Paris : le communisme,
Voilà Messieurs, voilà pourquoi plus d'un milliard d'hommes sont actuellement mobilisés dans une nouvelle forme de guerre : parce que Monsieur Karl MARX a décidé un jour que c'était la lutte finale.
Il est évident qu'une pareille utopie n'aurait jamais réussi à galvaniser les hommes si, dans les années l905‑1906, ne s'était trouvé en Suisse un petit groupe d'intellectuels, non travailleurs, qui se penchaient sur ce problème de l'évolution du monde et qui étaient exilés de la Russie tsariste.A la tête de ce groupe un homme de génie : LÉNINE.
Et LENINE s'empare de la théorie de MARX.
Et LENINE fait une synthèse de cette lutte permanente qu'avait trouvé HEGEL de cette lutte permanente et nécessaire du prolétariat ouvrier contre le capitalisme qu'avait trouvée MARX.
Et il y ajoute ce qu'il découvre dans les théories de CLAUSEWITZ qui a été le plus grand historien militaire de tous les temps.
CLAUSEWITZ dit (1820‑1830) "La guerre n'est jamais que la continuation de la politique par d'autres moyens »Et LENINE reprend "La paix aussi, la paix aussi n'est autre chose que la continuation de la lutté par d'autres moyens.
La paix et la guerre ne sont que deux aspects de la même lutte".Et aussi LÉNINE comprend que le machinisme crée une nouvelle forme de société qui est. la société de masse.Et il découvre qu'il faut faire, de cette lutte nécessaire, de cette nouvelle forme de guerre, une guerre de masse. Ce sera la guerre révolutionnaire.
Et LENINE étudie les possibilités de développement, le processus de cette guerre révolutionnaire, quand arrive 1917, 1917, insurrection en Russie, menée par KERINSKY contre le régime tsariste.Insurrection à laquelle la masse russe, le peuple russe ne répond pas,. parce, que KERINSKY, socialiste bourgeois ne sait pas ce que c'est que la masse, ne sait pas s'adresser à la masse.
KERINSKY s'empare bien du pouvoir., Mais la masse russe, le peuple russe, l'armée russe., n'ont pas participé à cette révolution.Et les Allemands ont besoin de voir s'écrouler le front russe pour pouvoir récupérer leurs Divisions et les jeter sur le front français.Et alors ils prennent LÉNINE. Ils prennent son groupe d’intellectuels. Ils les mettent dans un wagon blindé, et ils les lancent sur la Russie.
Et LENINE arrive.
Et LENINE lance cette première expérience de guerre révolutionnaire qui vise d'abord les esprits.LENINE arrive en disant deux mots,, essentiellement deux mots. Et avec ces deux mots il soulève la masse russe.Il dit "TERRE", et il dit "PAIX".
Et parce qu'il s'adresse aux besoins et aux aspirations d'une masse, cette masse entre d'un coup dans la révolution. Tant et si bien que l'armée blanche, tant et si bien que les armées alliées n'arriveront pas à vaincre ce peuple russe en révolution.Et alors c'est la grande dispute entre LENINE et TROTSKY, c'est la grande dispute entre les mencheviks et les bolcheviks qui consiste à savoir si cette révolution qui devient permanente doit être étendue immédiatement au monde entier ou si, au contraire, il faut la solidifier dans un seul pays pour que ce pays accepte, face à l'Histoire, la lourde responsabilité de conduire le monde vers le communisme.Et LENINE triomphe.
Et LENINE déclare que ce sera la Russie qui acceptera, devant l'Histoire, cette lourde responsabilité, de conduire l'humanité vers le communisme bien entendu au profit de la Russie.Et à l'intérieur de cette Russie, il est des hommes qui acceptent avec enthousiasme cette responsabilité.Ces hommes, on les groupe en un parti.
C’est "LE PARTI", le parti de l'élite le parti de ceux qui savent; le parti de ceux qui acceptent de conduire la masse vers le paradis, vers la paix des mille ans, vers la dernière synthèse de Karl MARX.Et puis LENINE disparaît. STALINE arrive.STALINE, deuxième homme de génie au service de cette dictature de l'esprit inventée par Karl MARX.STALINE dit : "Si nous voulons hâter la fin du capitalisme si nous voulons faire approcher dans le temps cette dernière synthèse la victoire dans cette lutte finale, rendons‑nous compte que la machine, instrument du capitalisme, ne se nourrit pas seulement du prolétariat ouvrier, mais aussi de matières premières. Or les matières premières sont répandues dans le monde entier".
Ainsi, avec STALINE, la guerre révolutionnaire permanente de LÉNINE devient universelle.La Guerre Révolutionnaire doit se passer dans le monde entier et doit viser tout ce qui alimente le capitalisme, que ce soit le prolétariat ouvrier ou que ce soient les matières premières.Et la Guerre révolutionnaire envahit le monde.Elle échoue en Allemagne avec SPARTACUS.
Elle échoue dans les Pays Baltes.
Elle échoue en CHINE, avec BORODINE (1921‑27).
Elle échoue en ESPAGNE (1934‑1936).
Elle échoue partout.
La guerre révolutionnaire a besoin d'être mise au point.
C'est à ce moment que, dans cette École de Guerre Ré­volutionnaire, École de Guerre Politique, comme l'on dit, qui a été­créée en 1926 en Crimée, au bord de la Mer, Noire, on réunît des cadres.Et parmi ces cadres réunis pour étudier cette guerre révolutionnaire apparat un nouvel homme de génie qui s'appelle MAO‑TSE‑TOUNG qui va mettre au point la technique de la guerre révolutionnaireEt, entre 1935 et 1937 MAO‑TSE‑TOUNG écrit.
Il écrit "Votre guerre elle perdra. Votre guerre tel­le que vous la concevez elle perdra toujours car vous ne tenez pascomp­te d'un facteur essentiel, car il lui manque un caractère essentiel :cette guerre est une guerre totale ! »
Cette guerre est totale parce que chaque individu est un objectif de la guerre révolutionnaire.Parce que toutes les activités d'un état d' une société, contribuent. à créer chez cet individu, objectif de la guerre révolutionnaire, un état d'esprit.
Et,, par conséquent, toutes les activités d'un état, d’une société doivent être pensées et raisonnées en fonction de la guerre révolutionnaire.
Et ainsi la guerre révolutionnaire, qu'était une guerre UNIQUE PERMANENTE, UNIVERSELLE, devient une GUERRE TOTALE.
Ainsi toutes les activités d'un Etat toutes les activités d'une société, doivent être pensées et raisonnées en fonction de la guerre révolutionnaire.Voilà Messieurs, ce qu'est la guerre révolutionnaire. Voilà d'où vient le caractère de totalité de cette guerre, alors que nous nous appelions guerre totale une guerre comme celle de 1939‑1945.La guerre révolutionnaire est une guerre totale qui a pour objectif l'homme de masse, chaque individu dans la masse, dans la société.xEt pourquoi les Soviets, et pourquoi le Parti Communiste soviétique, qui dispose de la bombe atomique, qui dispose de 240 Divisions, pourquoi ce Parti applique t‑il, pour arriver à sesfins, pour réaliser son rêve de conquête du monde, pourquoi applique- t‑il la guerre révolutionnaire et non la guerre atomique ou la guer­re conventionnelle ?
Eh bien non, Messieurs, la guerre atomique n'aura pas lieu. La guerre atomique ne peut avoir lieu car, si elle avait lieu,elle serait l’oeuvre d'un fou ; c est que le monde deviendrait fou ; elle ne pourrait être maniée que par des fous.
Songez à ce qu'est la bombe atomique, songez à ce qu'est la bombe thermo‑nucléaire.Celui qui voudrait vaincre une nation par la bombe atomique, celui qui voudrait vaincre une nation par la bombe thermo­nucléaire, il s’emparerait de quoi ?
Il s' emparerait de ruines, essentiellement de ruines !
La guerre conventionnelle peut‑elle avoir lieu ? Mais non, Messieurs, la guerre conventionnelle ne peut pas avoir lieu.La guerre conventionnelle, la guerre mondiale conventionnelle entre les Etats‑Unis.et la Russie soviétique ne peut pas avoir lieu, car actuellement, au point de vue atomique on peut admettre que du côté occidental ou du côté oriental il y a à peu près un équilibre, avec un léger avantage du côté occidental.Au point de vue transport de cette bombe atomiques sans aucun doute l'aviation occidentale est, beaucoup plus forte que l’aviation de MOSCOU, mais les rapides progrès que fait MOSCOU dans le domaine de la fusée font que ce progrès tend vers un équilibre.
Et il reste les forces terrestres, les forces qu’ on appelle conventionnelles.
Eh bien Messieurs en Europe nous avons quoi ? Nous avons peut être une quarantaine de divisions en mobilisant tout.
Et de l'autre côté il y en a 240.Si la Russie attaquait conventionnellement, l'Occi­dent ne pourrait se défendre que par la bombe atomique. Et la guerre atomique ne peut avoir lieu.
Et c'est pourquoi la Russie soviétique a inventé et s'est servie de ce moyen, de la guerre révolutionnaire et que par ce moyen, Messieurs, elle est en train, sous nos yeux, de s’emparer du monde sans que l’on veuille réellement la regarder en face, sans que l'on veuille réellement saisir ce problème à bras le corps.Et pourtant il y a longtemps que les théoriciens du marxisme‑léninisme avaient prévu ces événements.C'est en 1917 que LENINE a dit"Dans 50 ans d'ici les armées n'auront plus de rencontre. Nous aurons suffisamment pourri nos ennemis pour que le conflit militaire ne soit plus nécessaire".
ET en 1954, à la tribune de l’ONU, VICHINSKY a déclaré –mais on n’écoute pas ce qu’ils disent, on ne fait pas attention à ce qu'ils disent - VICHINSKY a déclaré :« Nous ne vaincrons pas l' Occident à l'aide de la bombe atomique. Nous vaincrons l'Occident avec ce quelque chose que l'Occident ne comprend pas : nos têtes, nos idées, nos doctrines".Voila, Messieurs, voilà le problème.Voilà le problème auquel nous sommes mêlés.Voilà le problème où nous nous trouvons actuellement, nous, la France, à l'avant garde.
Nous sommes à l'avant garde de ce combat parce que nous, la France, nous sommes sans aucun doute l'ennemi n°1 du marxisme‑léninisme.
Nous sommes l'ennemi n° 1. C'est nous qu'il faut abattre avant de passer au suivant de ces messieurs.
C'est nous qu'il faut abattre car, Messieurs, la France ‑ et elle vient encore de le montrer ‑ est le pays le plus civilisé du monde.
Et la guerre que nous fait le marxisme‑léninisme est, sans aucun doute, une guerre de civilisations. Voilà pourquoi on cherche à nous abattre.Et comment cherche‑t‑on à nous abattre ?Eh bien, Messieurs, ici nous abordons le problème de cette guerre psychologique qui va engendrer et supporter la guerre révolutionnaire en lui permettant de remporter la victoire.
C'est la guerre psychologique, qui est le moyen de la guerre révolutionnaire, et il n'en est pas d'autre.
C'est une guerre de conquête des esprits.
C'est une guerre de conquête des masses.
Et il n'est pour conquérir les esprits, pour conquérir les masses, qu'un seul moyen, celui de la guerre psychologique.D'abord il est intéressant de se poser la question de savoir pourquoi la guerre Psychologique est‑elle possible ?Pourquoi, pendant des millénaires, ne s'est‑on servi que de la psychologie de la guerre et non de là guerre psychologique?
Eh bien, Messieurs, la guerre psychologique est possible d'abord parce que certains facteurs sociologiques et psychologiques rendent possible la télécommande des esprits, de la masse moderne ; ensuite parce que certains ont découvert les moyens permettant cette télécommande sans coup férir.

Présentation du projet

Pendant l'été 1958, suite aux événements de mai, est organisé par l'armée de terre française un stage à Arzew, non loin d'Oran : un stage interarme à destination des soldats français. Ce stage se déroule à l'école de guerre d'Arzew, le CIPCG (Centre d'Instruction Pacification et de Contre-Guérilla) du colonel Charles Lacheroy (nommé le 13 mai 1958 à l'Action psychologique) qui est l'une des deux de la lutte anti-guérilla en Algérie fondée en 1956, l'autre se trouvant à Philippeville.
Un cycle d'une centaine de conférences sera élaboré jusqu'en 1962.

Le colonel Lacheroy a "découvert" la guerre révolutionnaire en Indochine, en étudiant les tactiques de l'ennemi. Ayant lu la littérature de guerre de Mao (voir site biographique en fin d'article), il conceptualisa alors ce que pouvait être une "guerre révolutionnaire" ou "guerre psychologique", qui consiste moins à gagner des champs de batailles qu'à conquérir les esprits des masses. Pour Lacheroy, cette même guerre recommençait en Algérie depuis 1954.

Même si l'école du CIPCG est ordinairement à destination de futurs officiers, ces stages de 1958 sont à destination de Français (il y en aura 8000 environ qui y passeront) venus récemment de métropole, ne comprenant pas la guerre dans laquelle ils pénètrent : guerre qui n'est pas une guerre comme les autres.

Est-ce une guerre coloniale ?

Officiellement, l'état français refuse de la définir ainsi, car le territoire algérien, devenue français 30 ans avant la Savoie, 70 ans seulement après la Corse, est une création française effectuée à partir de l'ancien repaire des corsaires algérois conquis en 1830-48 contre le dey puis contre Abd El Kader, s'étant peu à peu étendu jusqu'aux profondeurs du Sahara (conquete terminée en 1892 seulement), où les Français ont trouvé en 1956 du pétrole en abondance. On parlera donc officiellement "d'opérations de maintien de l'ordre".

Pour les membres du parti communiste français, lisant tout événement historique à l'aune du marxisme, il s'agit d'une guerre impérialiste, colonialiste, la métropole et le territoire colonial jouant des succédanés de la bourgeoisie face au prolétariat, l'un exploitant l'autre, et l'autre devant s'opposer à la première pour créer les conditions d'une révolution communiste aboutissant à la société sans classe prophétisée au travers de "méthodes de réflexion scientifiques" par Karl Marx.

Pour l'armée et plus particulièrement le colonel Charles Lacheroy, cette guerre se situe dans la guerre Froide et se veut avant tout anti-communiste, nationale et diffusant la civilisation héritée des Lumières ("La France est le pays le plus civilisé du monde") et d'un catholicisme très conservateur.

Le stage organisé par l'armée française montre l'état d'esprit officiel de l'armée à une époque où elle a encore toute confiance en elle, victorieuse sur le terrain. Des officiers parlent à des soldats et leur donnent les motivations pour se battre. Ils décrivent les circonstances de la guerre, afin que chaque combattant puisse réagir de manière à l'emporter sur le terrain.

Cette guerre n'oppose donc pas simplement une armée à une autre : telle qu'elle est présentée, selon les théories de Lacheroy, il s'agit d'une guerre psychologique, une guerre révolutionnaire, dans le cadre de la guerre froide, celui du "containment" (doctrine Truman de mars 1947). Garder l'Algérie, pour les officiers, ce n'est point tant garder des terres au sein de l'empire français que d'empêcher une révolution marxiste meurtrière de l'emporter. Il faut dire que parmi les instructeurs, beaucoup ont pu vivre "in vivo" les techniques de lavage de cerveau marxistes en Indochine, d'où ils reviennent. Mais au lendemain de l'affaire de Suez, on ne tombe pas pour autant dans les bras des Etats-Unis suspectés également de dérive totalitaire : pour Lacheroy, les EU ne forment plus une démocratie car ils manipulent les masses par l'image ou le slogan autant que l'URSS ; et la France habituée à réfléchir ne partage pas, ne peut partager, ces valeurs.

Les feuillets que nous avons retrouvés ne mentionnent pas, généralement, le nom des auteurs. Il s'agit pourtant donc, selon des témoignages oraux que nous avons obtenus, d'officiers s'étant déjà confrontés à la "guerre révolutionnaire" face à des marxistes, notamment en Indochine. Certains ont ainsi pu y analyser les méthodes de lavage de cerveau dans des camps où le taux de survie des prisonniers (toutes choses égales par ailleurs) était plus faible que dans les camps de concentration nazis.

C'est le mérite de Marie Monique Robin , prix Albert-Londres, d'avoir montré dans son étude magistrale (voir biblio) que bien plus tard, quand les Américains s'enliseront dans la guerre du Vietnam, confrontés à leur tour à la "guerre révolutionnaire" embrigadant les populations, ils viendront demander l'expérience et l'analyse des officiers de l'armée française et sur ce qu'ils ont vécu pendant la guerre d'Algérie. Mais bien plus encore, des officiers formés à cette école deviendront des conseillers des régimes dictatoriaux d'Amérique latine, en employant les méthodes de guerre révolutionnaire prises sur leurs ennemis. A la nuance près que si, comme Marie-Monique Robin le montre, des catholiques intégristes furent de cette partie ténébreuse au pays des Droits de l'Homme, la "Cité catholique" de Jean Ousset en tant que telle (voir ses articles dans la revue "Verbe") préconisait un refus total d'employer les méthodes de "l'ennemi marxiste", sous peine de ressembler moralement à celui que l'on combat : autant dire un crime impardonnable... Pour autant, "Verbe" préconisera l'emploi de la torture...

L'histoire des guerres coloniales (ou de décolonisation) reste trop souvent enseignée comme telle ; or il s'agit de comprendre (et les livres d'Hélie de Saint Marc ont pu permettre de comprendre ces enjeux) que dans les années 1950-60, au moment de la guerre de Corée, de Suez, ces guerres présentent également bien d'autres enjeux, à savoir la division du monde en deux blocs ; en 1947, le PCF a tenté plusieurs sabotages en France même pour prendre le pouvoir ; les ministres communistes ont été chassés du gouvernement Ramadier ; des "porteurs de valise" marxistes français aident les rebelles algériens en déposant des bombes tuant aveuglément des civils, après parfois avoir parfois torturé des Français en Indochine ; plusieurs journaux prennent fait et cause contre l"armée française accusée (à juste titre, sous couvert du gouvernement Mollet pendant la bataille d'Alger en 1957) de torture ; cependant, résolument, l'armée française se place dans le camp du "monde libre", même si l'attitude des Etats-Unis ne reste pas sans critique, comme par exemple à l'époque de l'expédition de Suez (1956).
Maintenir son influence dans des régions menacées par le marxisme, et ainsi les protéger, sans pour autant faire le jeu des Etats-Unis, voilà l'attitude alors présentée officiellement au sein de l'armée française.

L'ensemble de ces conférences a duré une semaine. Leur transcription révèle un document historique de premier ordre et de première main. Nous ne savons pas s'il en existe aujourd'hui d'autres exemplaires publiés, nous n'avons d'ailleurs pas cherché. Mais leur portée nous incite à le publier sur notre blog, en espérant qu'ils seront lus et étudiés comme sources pour ce "passé qui ne passe pas" : la guerre d'Algérie. Ce faisant, nous découvrirons ensemble les techniques totalitaires de manipulation des masses, ou des individus, techniques dont la plupart des principes, non respectueux des idéaux initiaux des personnes, mais entendent leur faire accepter ce qu'ils refusaient, sont aujourd'hui repris par les grands publicitaires et jusqu'aux conseillers en communications redoutables de l'Elysée, sans désormais choquer quiconque. Bien plus qu'un témoignage du passé, plusieurs de ces conférences peuvent servir d'analyse critique des méthodes de communication actuelles.

Wikilien : http://fr.wikipedia.org/wiki/CIPCG
Vie du fondateur de la théorie de la guerre révolutionnaire, le colonel Lacheroy :
http://nice.algerianiste.free.fr/pages/portraits/lacheroy.html

Interview de MM Robin : http://offensive.samizdat.net/SiteFlash/FrontOffice/ImprimeArticle.php?Identifiant=111

PS. Pour faire pendant à certains commentaires du film Indigènes, nous invitons nos lecteurs à se rendre sur le site de l'INA, et pour les actualités, à la date du 9 mars 1945, ils trouveront l'hommage de la France aux troupes des indigènes, selon leur grand mérite (après le reportage sur les reliques de Thérèse de Lisieux "protectrice de la nation", 1er quart de l'émission).

BIBLIOGRAPHIE :
DELPAL, Olivier. La formation des officiers à la guerre psychologique en Algérie : l'exemple du Centre d'Instruction et de Préparation à la Contre-Guérilla (CIPCG) d'Arzew, 61 f. Mém. de fin d'études ESM : Coëtquidan, 1996. dir. : O. Forcade, F. Guelton. (B. des Etudes).
Marie-Monique ROBIN, Escadrons de la mort, l'école française, La Déocuverte, 2004